Élévateurs pour personnes à mobilité réduite

Bien choisir un élévateur pour personnes à mobilité réduite

Pour bien choisir l’élévateur qui vous convient, il faut penser à son usage pour aujourd’hui et pour demain. Cela vous permet de déterminer l’appareil et la technologie les mieux adaptés à vos besoins.

Etape 1 : définir le type d’usage

  • A la différence d’un ascenseur, l’usage de l’EPMR est plutôt réservé aux personnes à mobilité réduite. Sa vitesse est limitée à 0,15m/s. Le fonctionnement de ses portes battantes automatiques est plus lent que celui des portes automatiques d’ascenseurs. Il conviendra donc de bien prendre en compte ses éléments en fonction du flux de visiteurs attendus dans l’établissement. Dans la mesure du possible, l’appareil est laissé en libre-service. Dans certains cas, il est possible de conditionner son utilisation à un contrôle d’accès afin de strictement réserver son usage aux personnes à mobilité réduite.
  • L’installation à l’extérieur est parfois nécessaire dans les ERP. Il faudra dans ce cas bien veiller à l’isolation. Les portes des élévateurs comportent des jeux de fonctionnement qui ne permettent pas une parfaite étanchéité. Un sas pourrait être nécessaire. Pour une installation extérieure, il faudra également bien prendre en compte l’exposition à l’environnement climatique.

Etape 2 : définir la technologie de l’appareil

La plus grande partie des élévateurs se partagent en deux technologies : l’entraînement hydraulique par vérin latéral et l’entraînement électrique par vis et écrou. Les deux solutions sont décrites dans la norme EN81-41 et apportent un fonctionnement parfaitement sécurisé. Les appareils se déplacent dans une structure maçonnée ou métallique complétement close. Les parties en mouvement ne sont donc pas accessibles depuis l’extérieur de l’appareil afin de garantir un fonctionnement en toute sécurité pour les utilisateurs mais aussi pour les personnes présentes aux paliers.

Etape 3 : s’assurer de la conformité du produit fourni

Comme tous les produits mis sur le marché, un élévateur doit être marqué CE. Ce marquage correspond à l’engagement du fabricant du strict respect des règles de sécurité et de protection de la santé inscrites dans la directive 2006/42CE. Cet engagement du fabricant est formalisé pas la déclaration CE de conformité qui sera remise lors de la mise en service de l’appareil.

Les élévateurs qui sont conçus pour le transport des personnes à mobilité réduite sont soumis au taux réduit de TVA à 5,5%[1] selon le code général des impôts (CGI). Une TVA réduite qui s’applique également aux travaux nécessaires pour l’installation et les frais d’entretien de l’appareil.

[1] Selon les dispositions de l’article 278-0 bis du Code Général des Impôts en vigueur en 2017