« L’ascenseur, cet objet qui monte et qui descend
Est souvent décrié, conspué et honni.
Le cantonner au rôle d’un béni-oui-oui
Plus d’un en est tenté, aucun ne s’en défend.
Rapide et prêt à se plier à vos désirs,
Et à vous emmener tutoyer le septième ciel,
Le carrosse de fer cède à tous vos plaisirs,
Plus prompt à réagir qu’à ruminer son fiel.
Sûr de son fait, au doigt, à l’oeil il obéit.
Chemin faisant il côtoie pauvres et puissants.
Vers des lointains sommets aux charmes enivrants,
Le voilà qui épris de liberté s’enfuit.
Paradis de fer et d’acier. »
Alain Piguet,
Président de la Commission Communication de la Fédération des Ascenseurs
Extrait du recueil « Cent Confessions d’un ascenseur ».
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