« À l’intérieur, à ma grande surprise, ce ne sont pas des numéros d’étages inscrits sur les boutons, mais des métiers, des corporations : journaliste influent, star de la télé, banquier, DRH, P-DG, secrétaire d’État, ministre, président, Dieu… et pour le dernier étage : Jupiter. J’appuie directement sur le dieu grec.
Mais pour monter, il faut un badge !
Au secours ! L’ascenseur s’enfonce vers les sous-sols. Les mots défilent à toute vitesse sur les boutons : syndicaliste, intermittent, retraité, ouvrier, chômeur, infirmière et… enfin : poète.
Et c’est le crash !
Je me réveille… Ouf, je suis vivant.
Demain, je monterai à pied.
Vive l’escalier social ! »
Marc Jolivet,
humoriste et claustrophobe
Actuellement en librairie, ses « Mémoires d’un artist’ocrate », aux éditions Robert Laffont
Extrait du recueil « Cent Confessions d’un ascenseur », non destiné à la vente.
Cet ouvrage est édité et distribué par la Fédération des Ascenseurs ©
Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans une autorisation préalable de la Fédération des Ascenseurs ©
